sábado, 6 de noviembre de 2010

Tous et toutes main dans la main

Déclaration:

Toutes et tous main dans la main


L'Audience nationale espagnole a condamné nos concitoyens de Zarautz, Haritz Gartxotenea et Aritz Labiano, à un an de prison et six d'inhabilitation.

Vu la lourde peine infligée à nos deux concitoyens, devons-nous en déduire qu'ils ont commis une faute grave ? L’accusation affirme qu'ils ont proféré “Gora ETA” (Vive l'ETA). C'est terrifiant de constater qu'on peut détruire la vie de deux personnes sous prétexte qu’une personne aurait entendu ces deux mots.

C'est une peine injuste. Pour que la Justice soit juste, sauvegarde des garanties, universelles et proportionnelles, la culpabilité doit être prouvée. Les critères de jugement doivent être universels, les mêmes pour toutes les personnes, et la peine doit être proportionnelle, c'est-à-dire qu’il y ait un équilibre entre le fait accompli et la peine. Dans ce cas-là,  aucun de ces trois principes n'a été respecté.

Les accusateurs n'ont apporté aucune preuve. De plus, des photos démentent les dires de l'accusation. La seule base d'accusation est un témoignage apporté par une personne anonyme, et les accusés n’ont même pas eu le droit de se défendre en Justice. En fait, les accusés ne connaissent ni l'accusateur, ni le mobile de l'accusation.

Nos deux amis n'ont fait aucun mal à personne. Ils n'ont menacé personne. Ces deux mots qu'ils auraient proféré, selon les dires d'une personne anonyme, n'ont fait de mal à personne. Un an de prison et six d'inhabilitation... C'est injuste!

C'est pour cela que nous manifestons au travers de cet écrit tout notre soutien à nos concitoyens Aritz Labiano et Haritz Gartxotenea, en espérant que dans l'avenir, il n'y ait plus d'accusations de telle sorte.

En outre, pour leur montrer notre solidarité, nous appelons les habitants de Zarautz à participer à la manifestation qui aura lieu vers la fin de l'année.


Les mensonges du dénonciateur:

Les photos suivantes ont été prises le 26 septembre 2009. Elles correpondent à la marche qui a été organisée le jour des Gudari. Cette marche a démarré de la place Musika de Zarautz et s’est terminée aux monuments en hommage aux Gudari. Les photos ont été prises entre la place Musika, la rue Santa Marina et la rue Ipar. Il s’agit des lieux où le dénonciateur aurait entendu les cris de “Gora ETA”. Deux de ces photos ont été utilisées par la défense lors du procés. Elles démontrent les mensonges de l’accusateur et les juges ont ainsi pu les voir.

Le dénonciateur dit:
Quand la manifestation est passée par cette rue, tout le monde criait sans cesse “Gora ETA”. Entre les participants, il a reconnu Labi et Zaporra, les deux marchant dans le même groupe. Les deux proféraient les même cris. Regardez les photos !!!


1° photo:
La  flêche rouge signale Zaporra. Comme on peut le voir il est à l’avant de la manifestation. Dans le rond bleu, Labi arrive. On ne le voit pas encore, il apparait avec l’ikurriña


2° photo:
Maintenant, Zaporra vient juste de passer. On peut encoire voir la pancarte.En revanche Labi est à l’arrière de la manifestation. La flêche rouge le signale, il porte une ikurriña.


Sur les seuls dires du dénonciateur, ils peuvent être emprisonnés !!!
 



-          les manifestants sont assez en colère, ils crient tous.
-          Labi et Zaporra dans le même groupe, eux aussi en colère, crient.




Vous êtes resté perplexes ?
-          ces preuves n’ont guère importer les juges
-          ils ont préféré la parole du dénonciateur
-          de plus, les droits de la défense ont été baffoués : elle n’a pu savoir qui était le dénonciateur et qu’est ce qui la poussé à agir de la sorte.
-          la manifestation avait été légalisée
-          il n’y a eu aucun incident
-          le jour a commencé et terminé en paix
-          le dénonciateur a reconnu Labi et Zaporra
-          savait-il qu’il avait une peine de 9 mois en suspens pour une action pacifique de désobéicense?


Mains dans la main... Tous ensemble!
ABSOLUTION!!!